Samedi 02 Juin 2007
Alors voilà
C'est la fin.
Fin de lui, fin du lycée, fin d'ici.
J'ai recommencé ailleurs, plus loin. Plus gai aussi.
Merci à tous pour cette année, mais je me suis renue compte que ce joueb était surtout une analyse de lui, il n'y a finalement pas grand chose d'autre que ses grands yeux trop bleus derrière chaque article. Il faut maintenant s'en détacher c'est le moment ou jamais. Tourner la page.
Alors au revoir, Manzin, Naima. Slick, Slay et Fru qui sont parties avant moi, au revoir Marie, et puis d'autres que je lisais sans qu'ils ne le sachent forcément.
Bonne continuation à tous, et encore merci :)
Mardi 24 Avril 2007
One time too many they say
Il y a l'avant et l'après.
Il y aura toujours pour nous trois, l'avant et l'après Bourges.
Vous connaissez le printemps de Bourges très probablement, nous on avait entendu parler de la venue de Phoenix. Donc, on a sauté dans le train (après quelques préparatifs quand même) direction ce beau pays riant et ensoleillé du Berry (qui auparavant m'avait laissé le souvenir amer d'un voyage de classe).
La suite ne se raconte pas. En fait, il y a eu deux jours de folie, de vélo à travers champs, de jeux qu'on inventait au fur et à mesure. Des mousses au chocolat et du jardinage. Puis il y a eu le haut de la cathédrale, une heure avant le concert, et puis eux. Phoenix. On était seuls au monde, à quelques 50 mètres au dessus du sol au sommet d'une des tours. On a parlé de notre lycée commun, de nos sorties, de leurs concert à venir. On a parlé un peu aux musiciens, beaucoup aux ex-lycéens. Quand on est redescendues ils nous ont crié "à ce soir" et le soir même a été tout aussi géant.
Depuis tout me semble bien morne....
Détails du concert plus tard, je dois retourner à contrecoeur à ma vie de lycéenne.
Mardi 13 Mars 2007
Tombée du ciel et vaporeuse
--> mademoiselle est amoureuse
Soleil.
On se croirait au printemps, j'adore ça.
Une guitare, de l'herbe presque plus mouillée. Le sourire d'un garçon beau comme le jour. Son nom est sur toutes les lèvres, depuis que je chante ses louanges à qui veut m'entendre et je m'attends à le croiser chaque fois que je passe sur cette petite place. C'est une belle journée, les rues défilent sous mes pieds je n'ai pas d'autre but que celui que j'attendrai par hasard. C'est une belle journée, moi je t'attends, tu sais rien ne presse il ne fait même plus froid.
Dimanche 04 Février 2007
Ca va pas changer le monde
Moi je suis restée la même, celle qui croyait que tu l'aimais...
Période Joe Dassin, qui me rapelle les voyages en bagnole quand j'étais gamine à trois sur la banquette arrière de la Super 5, avec des cassettes audio pour toute distraction. :)
Il me manque beaucoup ces temps çi. Kix. Ne me dites pas que ça va recommencer. A ma folie dont tu es la raison.
Mardi 30 Janvier 2007
Won't you slow me down
Finalement c'est comme toujours plus vite que la musique et puis on s'abandonne.
Je sais plus vraiment où j'en suis, je veux ses sourires, son visage, je veux ses mains. Et puis tous ces visages en arc en ciel, moi au milieu je suis toute pâle. Je les veux tous. Je veux qu'on me foute la paix.
Dans une grande salle il y avait les feuilles blanches grand format elles aussi, il y avait beaucoup de silences, beaucoup de peur aussi parfois.
Il y avait son tshirt blanc qui faisait si mal aux yeux que j'ai pas pu le regarder. A la la sortie il y avait Pierre et won't you look at me.
C'est plus que des mots, tu m'abandonnes le long des lignes de la route, je crie ton prénom, puis il s'est mis à neiger et tu ne t'es pas retourné. Combien de fois déjà on a vécu ça, je ne sais plus je ne compte plus. Peut -être lui il me sauverait, ou peut- être qu'il pense que moi je peux lui sauver la vie, mais je suis rien de tout ça. Je suis paumée, comme tout le monde. Et j'ai peur, comme tout le monde. Si seulement je pouvais être amoureuse.
Heureusement que souvent ça s'oublie d'un fou rire ou d'une tête blonde qui sourit au dessus des vitres, heureusement il y a elles et puis des projets tous azimuts. Heureusement il y a Kix des fois il a besoin de moi ça me rapelle d'ou je viens et que plus jamais ça. C'est vrai quoi.
Bonsoir tout le monde.
C'était Tink en mode sortie de bac blanc d'allemand, j'ai plus toute ma tête et puis il l'a faite tourner encore plus. :)
Mardi 16 Janvier 2007
Il a tout voulu, et on l'a puni.
Les salauds, les saints, j'en ai jamais vu. Rien n'est ni tout noir, ni tout blanc, c'est le gris qui gagne. Les hommes et leurs âmes, c'est pareil... T'es une âme grise, joliment grise, comme nous tous...
- Des mots tout ça...
- Qu'est-ce qu'ils t'ont fait les mots ?
Les âmes grises, Philippe Claudel.
Un peu de tristesse au coin de tes sourires. Qu'est ce que je ferai sans toi ? Oh ne m'oblige pas à répondre à ça... Tu sais bien que ça ne donnerait rien de bon. En trois mots, éclats de rires, on est très loin. Moi j'ai de plus en plus de mal à en revenir.
Les Hurlements de Léo dégringolent dans mes oreilles quand je slalome entre les préfas. Surtout ne pas tomber sur eux. Faire taire mes sentiments sous l'ébouli du travail, oublier la fatigue qui perle sous les yeux, oublier ses mots de quand on aurait pu y croire. Oublier les yeux tristes de Kix et notre air effondré à tous.
Ta voix égrène des paroles douces sur un air familier. Je me retourne et ton regard en plein coeur, ne me fais pas croire que c'était pour moi. Je ne suis pas de ces gens dont on tombe amoureux.
Une petite salle grise, besoin d'air. C'est trop petit ici, trop étriqué, sale et triste. C'est trop vide de lui là-bas dans son internat, de notre amitié qui s'effiloche et de tes pas qui résonnent dans les couloirs sans vie.
Samedi 06 Janvier 2007
Champagne !
Lui, juste lui. Huit lettres, on dirait que ça ne s'explique plus. Et on tourne et on tourne, on s'accroche à nos cous.
On recommence: 1, 2, 3 et tu déroules. Ouais, comme ça. Une fois, deux fois... que ça ne s'arrête jamais, surtout.
[...] En fait il vaut mieux que j'oublie ça. Pour lui, pour elle. Pour moi. On mettra tout sur le compte du concours de cul-sec.
Les mains sur ses épaules.
- Tu portes très bien la cravate version chapeau.
- Et mon collier te va à ravir.
S'effondrer de rire en vrac sur le canapé, j'aurai juré qu'elle n'existait plus et que je n'tai pas vu une seule fois dans la soirée prendre sa main. Feux d'artifices dans une petite assiette, quelques exclamations et puis les bulles qui roulent sur le palais, rire encore de nos pas incertains.
Non Tink, pas la fenêtre !! La vie est si belle ! reste avec nous, je t'. Marche arrière elle l'a entraîné plus loin. Moi dans ma tête j'ai terminé la phrase en terminant mon verre. Ca n'a pas empêché quelques mots sur mon écran le lendemain midi. Rien que des mots, des promesses en l'air. C'est ce que je préfère.
Je ferai pas mieux de m'arrêter tout de suite ? Réflexion faite, je crois que c'est déjà trop tard et que lundi on se retrouvera tout cons, et elle dans ses bras. J'ai plus le choix, je crois. Tant pis !
Lundi 01 Janvier 2007
Dis, ça se pêche les pingouins ?
Debout les braves. 9 heures. Dormi deux heures XD
Tenue de soirée mais il a bien vite retiré sa cravate. Même que ça fait un très bon bandeau de pirate. Eux, elles, lui, elle. Moi. Comme ça on aurait dit que ça ne marcherait pas. On avait l'air fin avec nos petits fours au saumon, et comme si souvent il n'a fallu que quelques notes de musiques pour que ça devienne inoubliable.
Si j'avais su une fois de plus que je reveillonerai chez moi, avec eux deux, avec lui qui fait tournoyer les volants de ma robe de soirée, avec J et les autres, et leur méga coup de main. Si j'avais su qu'on finirait dans le noir à jouer au loup garou, à ne plus savoir qui était qui et à exploser en hoquets de rire à force de faire semblant de dormir. Si j'avais su qu'elles s'entendraient si bien, en ne s'étant croisées qu'une fois à un concert. Si j'avais su les déhanchés féroces et pingouins tous azimuts. Si j'avais su qu'on réussirait même à faire danser L, qu'on trinquerait de si bon coeur en se souhaitant sincèrement tout le bonheur du monde. Si j'avais su tant d'étoiles dans leurs yeux à tous, tant de couleurs et de dédicaces.
J'me sens bien. Adieu 2006 année pourrie. Bonjour 2007, je vous aime tous.
Mardi 12 Décembre 2006
Pas besoin de mettre des mots dessus
Il s'est penché vers elle, et moi j'ai détourné mon regard. Je peux en supporter pas mal, mais pas cette manière qu'il a de la regarder. J'aurais jamais cru un jour pouvoir souhaiter être elle.
Les feuilles mortes sous mes pas me murmurent ton prénom mais je me force à penser à autre chose. Par exemple, ça serait tellement plus simple de la haïr. Pourquoi tous mes sentiments ne dépendent pas de moi ? Pourquoi faut-il toujours que ça dégénère, que d'impostures en impostures j'en arrive à en vouloir à tout le monde et à briser ce que j'ai mais qui ne me suffit pas. Je me souviens d'avoir piétiné les miettes de nous jusqu'à ce qu'on ne puisse plus rien en discerner. Depuis son sourire a remplacé le tien, j'aurais pas dû me donner tant de mal. Mais à quoi bon se reconstruire, quand on est adepte du pire ?
Pourquoi toi, tes yeux si verts, si sombres, tes cheveux bouclés dans le cou ? Pourquoi c'est ton regard que je croise quand je veux m'évader, quand je veux perdre le mien de l'autre côté de la vitre, dans les bourrasques et la pluie qui sait si bien effacer mes lettres rondes et nos dessins dans la buée. Tu te retournes et doucement tu poses tes cils sur mon coeur. Moi mes doigts sur mes lèvres et tous ces mots pour toi ne trouvent plus la sortie.Tu devrais savoir qu'il est si fragile. Mais non. Je n'veux plus que tu me regardes, fais comme lui, ignore moi, déteste moi, brise moi mais je t'en prie ne me laisse pas tomber amoureuse.
Jeudi 16 Novembre 2006
Ne m'laisse pas seule
Maintenant il faut être sérieux. Tu vois, tu comptes de plus en plus pour moi. Et moi, je veux pas perdre ça, il y a un moment où il faut se lancer. Je l'ai loupé tant de fois. Alors je te propose un truc: dans deux minutes, je vais t'embrasser.
Donc, soit tu laisses faire, peut-être même que tu réponds. Alors on sort de ce café miteux, pour vivre enfin un peu. On se tiendra chaud cet hiver, tu posera des sourires sur mes lèvres, tu me tiendras par le cou, et j'me pendrai au tien pour réclamer des baisers. Tu rigoleras, on se prendra par la main, on ira à Paris et on s'embrassera sur les ponts, sous la pluie, comme l'a dit Woody Allen. On courra dans la neige et on boira des chocolats chauds, juste comme celui-çi. On ira voir tous les bons films en se gavant de pop-corn, on partira en week-end à Deauville, en vacances à Prague. Tu m'apprendras le taekwondo et on jouera à la guitare toutes les chansons qu'on aime.
Ou alors, avant que me je penche vers toi, tu quittes ce café, tout seul, on fait notre vie chacun de notre côté, j't'en voudrai un peu mais on pourra rester amis.
Ou alors tu m'embrasses le premier parce que là je suis morte de trouille.
Mardi 24 Octobre 2006
You see i'ts not the wings that makes the angel
Fab.
Hier je me perdais dans ses yeux sombres, et il me chantait des chansons d'amour et d'eau fraîche. Je crois. Hier on se passait bien d'elle et puis moi j'aurais bien voulu. Hier il y avait un petit F. au coin de ma feuille de TP.
Faut croire que ça se passe jamais comme on veut, refaire les mêmes erreurs encore et encore. J'veux pas m'attacher. J'aime pas son polo.
J'écoute en boucle Lili, de Aaron. J'ai pas vu le film, mais Kixx m'en a dit beaucoup de bien (ça ne devrait pas suffire).
Si on y réfléchit je retourne 2 ans en arrière. Je m'accroche à des sourires, un peu d'attention de sa part, ensuite je lui ferai mal à force de trop m'aggriper à lui à ce qu'il m'offre qui ne suffit pas. Et il souffrira et je souffrirai et ça n'ira pas du tout. Parceque je suis une catastrophe relationnelle voilà tout. Peu importe j'aime ses yeux rieurs j'aime sa façon de passer sa main dans ses cheveux, j'aime quand il me sourit, quand il s'inquiète pour mes migraines. Et qui vivra verra tiens.
...
Bordel
Lundi 16 Octobre 2006
Hoketi poketi !!
Je suis désolée. Tellement désolée.
Mais il y a ma mère qui veut que je travaille et rien d'autre, alors quand j'ai le droit d'accéder à l'ordi, je rattrape le temps perdu avec ceux que j'ai vus si peu et qui en valaient la peine. Et j'écris à mon père qui est en Israël ...
Donc je m'excuse platement mais il s'est passé tellement de trucs.
D'abord j'ai perdu mon portable. Une semaine.La fin du monde. Avant qu'Etam me rapelle (je l'avais perdu au centre commercial) pour me dire qu'ils l'avaient en caisse :D. J'ai tellement flippé de plus jamais le revoir.
J'ai rencontré tellement des gens, je vais vous dire un truc la guitare, ca rapproche un max. Si, si. Comme ça tu joues dans la cour du lycée gentiment sur l'herbe et tes copains ils chantent avec et puis tout à coup sans prévenir il y a dix personnes de plus autour. Les gens ils te donnent des conseils ils jouent aussi, ils te donnent des références, et quand tu repars chacun de ton côté tu as un sourire d'enfer sur la tronche.
J'ai retrouvé les gens de cette soirée que j'avais tant détesté, ils sont tous géniaux (guitareux ^^) et je me suis rendue compte que si j'avais pas profité ce soir là en fait c'était lui qui m'empêchait de voir les gens autour et la musique et les verres qui se succédaient et les sourires et les tours de magie. J'étais tellement obsédé par lui et Clem que j'ai oublié tout le reste, tout ce qui valait le coup. Et maintenant je savoure.
Fab est toujours aussi beau (à mes seuls yeux je le crains) mais moi je vois le beau chez les gens, quand les autres voient rien. Si, si. Je vois aussi le gentil chez les méchants et ca, ca m'a joué des tours... et je crains que Paco se fasse des films dans son pays loin là bas. Tant pis pour lui. Un jour j'ai dit à Kix: "Le jour où un garçon sera amoureux de moi, vraiment amoureux, je le ferai souffrir horriblement" ceux qui on vu La Boum 150000 fois comprendront.
Sur ce je vais apprendre mon cours d'histoire (bah oui je fais pas que rigoler moi) au revoir les gens, au revoir Manzin (spéciale dédicace ;) )
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