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Le froid et l'hiver avalaient déjà le soleil qui avait vu mes plus beaux jours avec toi.
J'avais ton prénom écrit au creux de la paume, et quand ça devenait trop dur, je serrais les poings. Et j'y enfoncais mes ongles.
Comme j'aurais voulu serrer mes doigts autour de ton bras pour te retenir près de moi. Effort dérisoire pour te blesser, alors que je ne faisais mal qu'à moi.
Je croyais qu'en gardant ton prénom sur ma peau je conserverai un bout de toi. Mais c'est comme ces photos qui montraient nos sourires en arc-en-ciel et les yeux qui brillaient. C'est en les regardant de près que j'ai compris que ce serait le plus proche de toi que je pourrais jamais être.
Maintenant t'as choisi de partir, et j'aime pas l'idée que tu seras plus là tous les jours à quelques mètres de moi. Mais pourquoi m'entêter alors que de toutes facons c'est plus pareil. Pourquoi je refuse de te laisser partir, même si j'ai envie de reconstruire ma vie. Sans toi. J'aimais cette simplicité, comme l'obligation qu'on soit ensemble et que même les jours où j'avais pas envie de te voir, je sentais ta présence et mine de rien ca me rassurait. T'as fini par faire partie de mon paysage tu sais. Pas envie de perdre la courbe de tes épaules et tes cheveux sur la nuque à quelques tables de moi. Même si ça veut rien dire.
J'ai pas envie, c'est tout. Même maintenant quand je pense à lui, tu sais, c'est souvent tes mains que je regarde, tes mains qui portent ton stylo à ta bouche, tes mains que je rêvais autour de mon visage, et qui m'ont serré contre toi, tu te souviens? Ce voyage scolaire en quatrième. L'Allemagne, le dernier jour et puis la fête. A l'époque ca voulait rien dire, mais il y a quelques mois j'aurais donné n'importe quoi pour connaître à nouveau ta peau contre la mienne. je m'souviens encore de la chanson tu sais.
Laisse s'imposer les évidences. Laisse, laisse nos mains retrouver l'insouciance.
Mais pars, j'men fous. Ou pas. J'voudrais juste te serrer dans mes bras avant que, peut-être, tout s'écroule. On sait jamais ça pourrait être la dernière fois.
Commentaires :
paranoia |
J'avais envie de pleurer en lisant ton texte. Et puis non, il ne faut pas/plus. Pour moi, c'est fini aussi. Mais les sourires sont persistants, nos regards toujours complices.
On était si beaux, on aurait fait pleurer les corbeaux... J'revois tout mon passé quand tu décris le tient. On nous a peut être programmé la même vie, on est peut être clones sans le savoir ^^ |
tinkerbelle 10-06-06
à 12:24 |
Re:Oui peut-être. C'est vrai qu'on a pas mal de points communs, mais je suppose qu'à notre âge ce genre de situations arrivent souvent. Cela dit j'aime bien l'idée qu'on soit clones j'me sens moins seule :) Ps: Le dernier jour de cours s'est envolé, et j'ai pas eu le courage de l'arrêter une dernière fois pour le prendre dans mes bras. Parce que c'était elle qu'il tenait par l'épaule. |
paranoia 11-06-06
à 21:37 |
Re: Re:Grr ! L'amour fait vraiment mal...
Et puis, c'était pas pour avoir fuguer pour Indo, c'est pour...(ça y est, je passe pour la précoce de Joueb ^^) avoir eu deux mecs de 34 et 38 ans... |
tinkerbelle 12-06-06
à 09:28 |
Re: Re: Re:Aah oui en effet.
Bon alors on a ça de pas en commun! |
à 11:07