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It was only a kiss
Et on s'enfuit et on voudrait, rester en vie tout essayer. Aimer la pluie et les fleurs noires, rester unis sans trop y croire...

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Juste toi et moi un peu trop pâles
Et tu verras qu'un jour dans notre vie on nous illuminera qu'un jour dans nos esprits le rêve continuera

Mais.
" te supplier de me revenir et tout faire ô tout, pour te voir partir et viens ! emmène moi là bas, donne moi la main, que je ne la prenne pas, écorche mes ailes, envole moi et laisse moi tranquille à la fois… "

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Compte, petit compteur
Et j'emmène au creux de mon ombre des poussières de toi...
--> ça fait du bien d'écrire ça

J’aurais dû réaliser plus tôt, atterrir, arrêter de rêver. Mais t’as rien fait pour m’aider. Tu t’es jamais rendu compte que tous ces sourires volés, mes yeux plongés dans les tiens – noisette dans l’océan – tous ces mots chuchotés à l’oreille, et ces gestes ambigus. C’était autant de flèches empoisonnées plantées dans mon cœur.

Et que quand tu es parti, alors t’avais saboté les ailes de mon amour pour toi. Atterrissage forcé. Et ça fait mal.

Parce que j’ai jamais su te dire le mal que ça m’avait fait, et comment je t’en ai voulu. Parce que tu ne voulais pas m’entendre et que je ne pouvais pas parler. J’aurais voulu t’hurler ma peine à la gueule. Tout l’amour meurtri et la haine qui a mûrit. 6 mois. C’est long, 6 mois.

Je m’en veux, parce que je m’étais juré de ne jamais te pardonner, de t’envoyer balader, de te faire souffrir au moins autant que j’avais souffert pour toi. La frustration de comprendre que je ne pouvais pas, que je ne pourrais plus te toucher. Que jamais je ne pourrais te faire autant de mal que ce que tu m’as fait. Alors je t’ai pardonné. Mais j’aurais pas dû, parce que j’aurais voulu te voir ramper, te jeter à mes pieds et me supplier de te pardonner.

Et ça me tue de me dire qu’il n’y aura plus de nous, plus d’heures passées couchés dans l’herbe à regarder passer les nuages, plus de parties de poker, de cartes échangées sous la table, plus de ta main sur mon épaule, plus de bancs rouges et de tables grises partagées, nos mains, nos épaules, nos genoux se frôlant, si proche et pourtant si loin. Plus d’après midi assis côte à côte sur les marches chez S. à murmurer « with or without you » U2… plus de textos le soir pour se raconter nos vacances, et les « tu me manques » pensés tellement fort mais jamais écrits, plus de discussions interminables, plus nos rires s’envolant dans le ciel d’été, plus le furet qu’on voulait attraper, plus les contrôles révisés en commun, coude contre coude, plus les déjeuners en tête à tête, silence gênés, « je t’aime » étouffés, regards prolongés…

Ca me tue d’avoir l’impression d’être passée à côté du meilleur et de n’avoir jamais su saisir ma chance, saisir ta main. Mais on était que deux gamins, et puis c’est devenu impossible. Comme un mur invisible, mais plus tard j’ai compris que c’était elle. Alors je l’ai haïe, et je t’ai haï de n’avoir pas su attendre. Mais c’était trop tard, et t’avais déjà  pété les plombs. Et ma vie s’était brusquement arrêtée.

 

* brouillon à moitié effacé par les larmes. Mes larmes de toi *

Ecrit par tinkerbelle, à 12:20 dans la rubrique "Actualités".

Commentaires :

  paranoia
paranoia
21-04-06
à 15:27

J'ai vécu exactement la même chose que toi, tous ces espoirs infondés qui se détruisent peu à peu, tout ce temps passer à rêver d'un "nous" qui n'existera plus...
Je te comprends tellement !

Et puis merci pour ton lien vers mon site, ça fait plaisir..

  Fru
Fru
25-04-06
à 16:51

ArF... oui moi aussi, et c'était y'a pas si longtemps...
Tout ce que tu écris là ça me fait penser à tout ce que j'ai enduré... C'était dur. Mais j'ai réussi à relativiser. Il faut le faire le plus vite possible pour ne pas se laisser dévorer par la peine...
Mais je ne l'ai jamais pardonné. Il m'a supplié y'a pas longtemps... Mais j'voulais me venger un coup...



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