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It was only a kiss
Et on s'enfuit et on voudrait, rester en vie tout essayer. Aimer la pluie et les fleurs noires, rester unis sans trop y croire...

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Juste toi et moi un peu trop pâles
Et tu verras qu'un jour dans notre vie on nous illuminera qu'un jour dans nos esprits le rêve continuera

Mais.
" te supplier de me revenir et tout faire ô tout, pour te voir partir et viens ! emmène moi là bas, donne moi la main, que je ne la prenne pas, écorche mes ailes, envole moi et laisse moi tranquille à la fois… "

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Compte, petit compteur
Je veux vivre dans ton athmoshpère, respirer un peu de ton air.

Il y a un an c'était les mêmes rues et la musique -presque la même- partout. C'était ce grand concert pour oublier tout ceux qui rament. C'était toi, tes joues roses d'avoir couru et ta peau qui glisse contre la mienne. Ce CD passant de mains en mains et la décharge électrique à ton contact. Partagé entre ta cousine et moi mais... La famille d'abord, hein. Et puis ça n'avait pas grande importance. Je m'souviens seulement de Raphaël qui lançait les premiers accords de Caravane. Loin, loin au dessus de nos têtes. Et mon ventre qui se tord à chaque fois que t'approches.


Tu m'as dit que tu m'apellerai dès qu'elle partirai, pour qu'on se voie toi et moi. Sauf que. Elle n'est jamais partie.
Parce que les surfeurs... non, finalement y'a pas eu. Alors j'ai attendu interminablement, ouvert les fenêtres et regardé les gens vivre en bas, au rythme de la musique. Elles m'ont appelé et pourquoi pas. Me mêler à la foule des sourires en essayant d'oublier le tien, qui devait être pour elle. Laisser Diane m'attraper la main et ne plus jamais la lâcher, fendre la foule jusqu'au pied de la scène. Le groupe était bon, l'ambiance était là, à tel point qu'on en oubliait la pluie qui trempe jusqu'aux os. Mais je peux pas m'empêcher de frissonner quand j'aperçois un tshirt rouge. Tout à coup toi et ... elle. L'instant où nos regards se croisent est infini. "Je suis désolé je ... jte rappelle" même pas le temps de répondre elle t'avait déjà entraîné plus loin.
 

Dans la foule l'excitation nous emporte tous, et on hurle des paroles qu'on ne conaît même pas. Je me dresse sur la pointe des pieds, ils sont tous grands autour, je vois pas loin tu sais. Je croise plusieurs fois son regard et il me sourit, il a les yeux bleus aussi et parfois ce sourire, mais. Non. C'est toi que je cherche. Et je t'apercois, tes mèches claires assombries par la pluie. Et elle est là aussi.

"Tink, pourquoi tu regardes par là, le spectacle c'est DEVANT, tu vois les gens sur la scène avec des instruments ? C'est EUX qu'il faut regarder !"
"Il est là. Avec elle"
Et leurs mains sur mon épaules. Elles ont compris. Et en fait je tiens à elles.
Je devrais pas mais j'peux pas m'en empêcher "Si on peut pas se voir, dis le, je vais devoir rentrer plus tôt si tu me raccompagnes pas"
De loin j'te vois et tu tournes sur toi-même. Tu me cherches ?
"Oui, désolé... pensais qu'elle partirai plus tôt.. t'ai vu avec les filles... pas toute seule... désolé... bisou"
Si tu savais comme j'me suis sentie seule à ce moment là. Même si elles étaient là et que leurs sourires me faisaient du bien.

"Tink, tu pleures ?"
"Non, je... c'est la pluie..."
"T'as les yeux rouges."
"Nan la fumée, tu vois... je... ca pique, quoi."
Fin du concert dans la fumée et sous la pluie. Il y a des bouteilles par terre et je vois ton reflet dans chaque éclat de verre. Je fais exprès de marcher dessus, pour qu'il ne reste plus rien de ta trahison. On te croise et tu me souris tristement. On rit de l'ambiance du concert et des garçons qui montent sur la scène. Je souris parceque t'avais tes mains dans tes poches.

On est plus que deux à regarder vaguement les musiciens ranger leur matos sous la pluie. Et on tourne entre les gouttes le plus vite possible. A en oublier d'exister. La pluie c'est pas si mal tu sais, ça se confond avec les larmes.
Et je rentre sous la pluie qui a même traversé mon tshirt sous mon pull. Rien à foutre.

Je m'souviens d'avoir regardé ma fenêtre et d'avoir trouvé qu'elle avait l'air méchant.

Jeudi midi, réveillée par la sonnerie de mon portable et les huit lettres de ton prénom en bleu sur le fond blanc de l'écran. Des excuses encore. Mais cette fois-ci j'te crois, tu sais. Je comprends finalement.

J'me suis souvenue que quand tu t'en fous, tu le dis. Et c'est là que ça fait vraiment mal.

Ecrit par tinkerbelle, à 20:16 dans la rubrique "Actualités".

Commentaires :

  Sylvano
Sylvano
23-06-06
à 22:04

Y'ello here !

  tinkerbelle
tinkerbelle
24-06-06
à 14:24

Re:

Salut Sylvano !



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